vendredi 5 juillet 2013

Du 30 juin au 03 juillet - 3 litres de çay plus tard...

Par: Le travailleur de l'ombre

Tous les matins où nous étions en Cappadoce, nous avons essayé de nous motiver pour aller voir voler les montgolfières, une des plus grandes concentrations au monde. Ce dernier matin fût le bon. Debout donc, à 5 heures, et apprécier ainsi le lever de soleil sur les cheminées de fées.












Dans la foulée, nous prenons la route, cap à l'Est. Ces quelques jours de repos ont fait du bien à tout le monde et c'est le cœur léger que nous attaquons cette grosse journée. Pas moins de 680 kilomètres, dans une chaleur brûlante, par delà les plaines arides du centre du pays. En fin d'après-midi, nous touchons au but: le Nemrut Dag.




Monticule de pierres au sommet d'une montagne, abritant certainement le tombeau de son créateur, de nombreuses statues à l'effigie de divinités ou de rois sont exposées sur chaque versants. Du moins ce qu'il en reste car à l'origine, elles mesuraient près de 9 mètres. Le travail de la pierre est quand même très impressionnant.












Nous retrouvons Celo et Yvonne, puis Stéphane et Soana, les campeurs/voyageurs rencontrés à Goreme. A l'entrée du site, le gardien nous avait dit qu'il n'y avait aucun problème pour camper en sauvage. Aucun problème, c'était omettre le sol plein de rocailles et le dénivelé impressionnant!!!
Jean-Chris, comme dans un bon vieux western, dormît près de sa fidèle monture. Emilie et moi, plus sages, plus âgés, décidâmes de redescendre un peu, sur le parking plein d'herbes d'un hôtel, afin de récupérer un peu de cette journée.


Le matin, Jean-Chris a pu faire l'autre versant, vu qu'il se trouvait encore dans le site. Et prendre un bon petit déjeuner avec le gâteau de Soana...






L'heure est venue de repiquer vers le Nord, direction la Mer Noire. Le réseau routier en Turquie est très bon, il est possible de faire de longues distances dans une journée. Mais parfois, il manque des bouts, donc faut prendre un bac pour traverser.






On ne louera jamais assez l'accueil, l'hospitalité des Turcs. Chaque ville ou village traversés est l'occasion d'une rencontre, d'une discussion, souvent éphémère mais franche dans tous les cas. Les motos attirent l'attention; leur plus grand regret: que le compteur soit électronique et qu'ils ne puissent pas voir jusqu'à combien "elles montent". La relation est saine, y'a rien à acheter et ce partage est très agréable.




En fin de journée, nous arrivons sur Tunceli et partons camper dans le parc naturel, près d'une rivière.
La nuit tombant, on se rend compte que c'est le lieu de rendez-vous d'avant ( et peut-être d'après ! ) boîte de nuit. Pourtant, les bouteilles d'alcools retrouvées le long de la rivière auraient dû nous mettre la puce à l'oreille... Souhaitant passer une bonne nuit au calme, nous plions bagages et retournons en ville, trouver un hôtel.



Eh oui, Jean-Chris, tu as pris ton bain dans la rivière pour rien!!!!


Changement de décor, nous passons d'un paysage lunaire et un bon 40° à l'ombre à des forêts d'épineux et un "petit" 25°. J'en connais un à qui ça aurait plu ( gros bisous mon Clem'). Nous retrouvons également la pluie, plus vue depuis la Croatie.

A Maçka, nous tentons la visite du monastère de Sumela, édifice à flanc de montagne. Tentative vaine, lorsqu'une marée touristique eu raison de notre enthousiasme. Nous nous contenterons de le regarder de loin. Le petit reproche que j'aurais à faire (car tout ne peut être parfait), c'est sur la tenue des sites. Ce sont des vestiges de l'Humanité, datant de plusieurs siècles pour certains, et les abords sont dégueulasses (bouteilles en plastique etc..), il est évident que du moment qu'on te fait payer une entrée, une partie de l'argent récolté doit servir à l'entretien. C'est pas grand chose et ça collerait certainement mieux à la beauté de l'endroit.





Nous arrivons sur les bords de la Mer Noire par Trabzon sous un ciel menaçant. Un dernier kébab, des barres chocolatées (et des amandes!) pour utiliser nos derniers liras, et direction la Géorgie. La frontière turque est un joyeux bazar (organisé toujours) mais quand est-il de la géorgienne? Affaire à suivre...




3 commentaires:

  1. Jamy le Dépanneur5 juillet 2013 à 19:07

    Vous êtes déjà en Mongolie car je vois des mongoles fières !!

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  2. Cest magnifique et super impressionnant ,vos photos sont trés belles et du coup en voyage un peu nous aussi ,je pense fort à vous et vous fais de grosses bises maman catounette

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  3. Gros bisous à vous 3. Vos photos sont trop belle et le narateur écrit super bien! Vous me manqué, je vous embrasse encore et je pense fort à vous. Justine

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